Opposition des croyances religieuses et des résultats des travaux des mathématiciens

À l’époque, la religion affectait grandement les croyances sur la nature du monde et la place de Dieu. La théorie officielle de l’Église affirmait que la Terre était au centre de l’Univers et que tous les chemins menaient à Rome. Puis arriva Galilée qui affirma que c’était plutôt la Terre qui tournait autour du Soleil, celui-ci étant fixe, et non l’inverse. Ces divergences allaient amener un grand débat sur la place de la Terre et, ainsi, de la religion. Cependant, Galilée abjura sous peine d’être brûlé vif par la force de l’Église. Ce n’est seulement qu’en 1992 que l’Église reconnut ses erreurs face à la condamnation de Galilée. Pratiquement tous les savants de l’époque croyaient en Dieu. Newton, lui, pensait que Dieu agissait sur toute chose par l’entremise de l’espace. Mais Leibniz vient s’opposer à cette conception d’un monde vide et infini, car, selon lui, cela voudrait dire que Dieu est absurde et Dieu ne peut aucunement être absurde. Comment Dieu, l’être le plus puissant, aurait pu créer du vide? La science et la religion allaient se marquer l’une et l’autre, puisque de nombreux conflits d’ordre religieux perçaient. Bref, si les savants détectaient la vérité, les théories religieuses perdraient toute crédibilité.

Références : Calcul différentiel résolution de problèmes avec Mathematica et Maple, ETCHECOPAR Philippe, Québec, 2007

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